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Le 30/03/2015
Sighisoara, le 26 mars 2015
Chère Karine G.
Je crois que je garderais longtemps le souvenir de cette semaine que nous venons de passer à arpenter la Roumanie du Sud au nord.
Que de paysages découverts et que de villes magnifiques. Je ne sais si nous continuerons à être émerveillés ainsi mais je comprends mieux maintenant les éloges faits à ce pays.
Après les châteaux de Sinaia et de Bran, nous avons découvert la ville de Brasov, ville fortifiée dont nous avons fait le tour des remparts et des tours de guet sous un magnifique soleil.
Nous avons ensuite mis le cap sur Curtea de Arges, berçeau de Vlad l'empaleur, l'inspirateur de Dracula.
Pour nous échauffer, nous avons débuté par la visite de la cour princière, à l'époque où cette ville était la capitale de la Valachie, sous le règne de Basarab 1er (1310-1352). Si je te donne autant de détails, ce n'est pas seulement que je te sais férue d'histoire mais parce que nous avons eu droit à notre première visite guidée en Français d'un site que nous visitions. Et je peux t'assurer que nous en garderons un souvenir impérissable, et pas seulement parce que nous étions le 23 mars !
En effet, notre guide, jeune roumain passionné, savait tellement de choses que la visite qui devait durer initialement 20 minutes, en a pris finalement le triple ! Heureusement que les enfants avaient pris la sage décision de rester dans le camping-car ce matin-là ! Mais s'il connaissait par cœur la totalité de l'arbre généalogique de ces ancètres, il n'en était pas de même de son français, ce qui nous valu quelques fous-rires péniblement contenus, car il fallait garder son sérieux devant les détails « architecturels » et « peinturels » !
L'après-midi, nous avons gravi les 1480 marches qui nous menèrent au véritable château de Vlad l'empaleur : la citadelle poienari.
Dans un souci évident de reconstitution historique, l'accueil du château faisait véritablement froid dans le dos :
Mais cela permettait de se mettre vraiment dans la peau du personnage.
Le soir, nous avons délaissé le camping-car pour la première fois pour une pension au pied du château, car nous étions quand même le 23 mars !
Le lendemain, nous avons repris la route en direction de la ville de Sibiu mais nous avons fais les frais de l'action conjuguée d'un GPS facétieux et d'une DDE roumaine aux abonnés absents.
Si, en France, ton GPS te fait passer par une route secondaire, cela n'aura d'autre conséquence que de te faire visiter un peu la campagne, mais en Roumanie, toute erreur de ce type peut vite prendre des proportions inquiétantes, surtout en camping-car. Voila comment, en voulant rejoindre deux grandes villes, nous avons erré pendant deux heures dans des chemins de terre, traversant des villages qui n'avaient pas du voir d'étrangers depuis les invasions barbares, pour finalement finir par nous bloquer dans une côte un peu plus raide et pierreuse que les autres.
Le bon côté des choses, c'est que nous étions en Roumanie ! Et s'il y a une chose qu'il faut saluer, c'est bien la sympathie des Roumains. Il m'a suffi d'aller à la rencontre d'une villageoise, pour que celle-ci m'envoie directement chez son voisin, paysan de son état mais surtout propriétaire d'une bonne camionnette, et que celui-ci abandonne sur le champ son travail au champ pour venir nous sortir de ce mauvais pas.
Nous sommes finalement arrivés à bon port, juste à temps pour visiter un superbe musée ethnologique permettant aux enfants de découvrir sur près d'un hectare, toutes les sortes de maisons de Roumanie, rassemblées ici.
Le lendemain, nous avons consacré notre journée à la visite de la ville de Sibiu, une des plus belles cités de Roumanie.
Pour le soir, nous avions repéré un camping à quelques kilomètres mais quelle ne fut pas notre déconvenue lorsque nous arrivâmes de voir que le camping était effectivement là mais le proprio non !
Garés devant, il n'a pas fallu longtemps aux enfants du quartier pour venir et jouer avec les nôtres en attendant l'ouverture. Un instant plus tard, ce sont les voisins qui sont arrivés et qui nous ont proposés de nous garer devant chez eux pour la nuit. Et comme cela ne suffisait pas, on a fini dans leur maison, à vider une bouteille de liqueur de café en baragouinant un salmigondis de roumano-allemand.
Enfin, nous avons traversé le pays saxon, région extrêmement rurale colonisée par les Allemands au XIIème siècle.
Et notre dernière étape fut pour Sighisoara, ville fortifiée dans laquelle l'ombre de Vlad Dracul nous suivait encore.
Voila résumé en quelques lignes notre découverte de ce pays, avant d'attaquer les maramures, dernière étape de notre périple roumain
Comme tu le vois, nous en prenons plein les yeux et c'est à chaque fois un véritable bonheur.
Bien le bonjour à Fred et aux enfants et à bientôt
Le 22/03/2015
Bran, le 21 mars 2015
Chers Anne, Véro, Pierre et Stephane
Le 21 mars est pour nous un jour particulier, depuis 8 ans tout du moins.
Ça l'est devenu aussi pour vous forcément, puisque vous avez accepté la demande que nous vous avions faites de devenir les parrains de Loris et Nolan.
A jour exceptionnel, il fallait donc une destination particulière. Et nous l'avons trouvé puisque nous avons passé la journée dans le château de Dracula !
Pour nous échauffer, nous avions déjà visité hier un autre château, celui du roi Carol 1er, roi de Roumanie au début du XXème siècle. Château moderne s'il en est, puisqu'il était équipé déjà à l'époque du chauffage central, du téléphone et de l'électricité. Malgré une guide annonant son texte dans un anglais malhabile, la visite fut vraiment très intéressante, le château ayant gardé tout son ameublement et sa décoration d'époque.
Mais aujourd'hui,c'était le plat de résistance avec le château de Vlad Dracul, père de Vlad l'empaleur. Conscients de la renommée internationale de l'hôte de ces lieux, de nombreux commerçants roumains ont installé leurs échoppes au pied de la citadelle et les enfants ont pu étancher leur soif de cadeaux d'anniversaires de la plus belle des manières.
Il y a même une attraction de château hanté qui m'est apparu comme la plus terrifiante que j'ai eu l'occasion de faire jusqu'à présent. Âmes sensibles s'abstenir !
Quant au château en parfait état de conservation, sa visite permet de suivre les traces de ce sinistre prince qui inspira Bram Stoker pour son fameux Comte Dracula, même s'ils ont 500 ans d'écart entre la livre et la réalité !
Je laisserai le mot de la fin à Loris et Nolan : C'est le plus bel anniversaire de toute notre vie !
Le 22/03/2015
Bucarest, le 19 mars 2015
Chère Domitille
Bucarest est vraiment une ville à découvrir. Tu ferais mieux de voyager plutôt que d'user la santé de tes copains avec des jeux en cartons
En trois jours, nous n'avons pas pu en découvrir tous les secrets, mais c'est une ville surprenante à plus d'un titre.
Il y a tout d'abord évidemment, le palais de Ceausescu. Une telle démesure donne le tournis. 350.000m², 84 mètres de haut, mais surtout 4 années de travail 24/24, après avoir rasé toute une partie de la ville, et cela seulement en 1984, pendant que nous regardions les JO de Los Angeles !
Aujourd'hui, comme un pied de nez à l'histoire, ce bâtiment abrite les institutions démocratiques du pays, qui n'existaient pas alors et qui n'avaient donc pas de bâtiments propres : le sénat, l'assemblée nationale, la cour de justice...
De plus, les meilleurs artisans roumains ont travaillé dans ce palais, les plus beaux matériaux locaux ont été employés, tant et si bien que c'est aujourd'hui une véritable vitrine du savoir-faire en la matière, même s'il a fallu pas mal d'années aux Roumains pour accepter un tel symbole dans la capitale.
Mais le palais n'est pas la seule curiosité qui a éveillé notre attention, nous avons également découvert une statue du roi Trojan étrangement gauche, un obélisque qui transperce une couronne de lauriers et une statue de Vlad l'empaleur, que nous connaissons mieux sous le nom de Dracula, et dont nous allons visiter les châteaux dans les jours à venir.
Mais nous n'étions pas au bout de nos surprises car le lendemain, nous avons découvert le musée d'histoire naturelle qui vaut lui aussi pour sa collection d'étrangetés.
Enfin, nous avons fini par le musée du paysan roumain dont j'aurai pu prendre des photos si les zélées gardiennes ne m'en avaient empêché. J'ai pu quand même photographié les salles du sous-sol, qui expose force souvenirs de l'époque communiste, notamment la carte de la géographie de la terreur ainsi que les documents de programmation de la collectivisation des terres qui a failli faire disparaître tout ce que nous avions visité dans les étages au-dessus.
La météo pluvieuse nous a obligé à écourter un peu notre séjour ici mais j'espère que cet aperçu te donnera envie d'en découvrir un peu plus, si ce n'est déjà fait.
Bonne continuation dans tes affaires et à bientôt.
Le 16/03/2015
Murighiol, le 16 mars 2015
Chers Anne et Didier, Ina
Nous voilà maintenant arrivés dans le 8ème pays de notre périple : La Roumanie
Nous sommes arrivés par la Bulgarie en remontant la côte de la mer noire et notre première véritable halte nous a amené au point le plus oriental de notre périple : Murighiol.
Ce petit village de 3000 habitants se situe au cœur du delta du Danube. L'occasion pour nous de quitter le camping-car pour quelques heures au profit d'un moyen de locomotion plus adapté : le bateau.
Malgré le froid, nous avons navigué dans le delta pendant près de 3 heures.
à la poursuite des cygnes sauvages, des foulques, des aigrettes et des pygargues à queue blanche
Même si tous les oiseaux ne sont pas encore arrivés en cette saison (et on les comprend!), ce fut un véritable enchantement pour les enfants notamment, de découvrir tous ces animaux en liberté, après les avoir croisés dans les zoos ou empaillés dans les musées !
Voila un cours de sciences naturelles appliqué dont ils se souviendront pendant longtemps je pense.
Mais ce n'est pas à vous que je vais apprendre les bienfaits des voyages.
Je vous dois même une vérité : je crois que c'est en vous écoutant nous raconter vos périples à travers le monde que je me suis dis que notre projet n'était pas si insensé que ca.
Merci donc de votre pierre à notre édifice, parmi tant d'autres.
Bon printemps à vous trois et au plaisir de partager d'autres souvenirs de voyages à nos retours respectifs.
Ps : Anne, heureusement que je reste connecté à la presse locale stéphanoise pour pouvoir te féliciter pour ton nouveau poste !
Le 15/03/2015
Navodari, le 13 mars 2015
Chers Aline et Jérôme, Flavie et Jules
Que le temps passe vite !
Notre objectif de 22 pays en 8 mois nous oblige à maintenir un rythme que nous avions un peu oublié. Après avoir flâné durant un mois entier en Grèce, nous n'avons pu consacrer que 11 jours à la Bulgarie. Et si cela nous paraissait beaucoup à notre arrivée dans ce pays, il faut bien constater que nous aurions pu facilement doubler ou tripler la mise tant il y a de choses à voir.
Il faut quand même dire que la météo nous a facilité les choses car on se serait cru à Planfoy tant la neige était présente et les températures positives absentes !
Après Sofia, nous avons donc traversé le pays d'une traite pour retrouver un peu de douceur sur la côte de la mer noire.
Et là, nous avons découvert de charmants villages, très bien conservés. Nous nous y sommes promenés, profitant des restaurants de poissons et du bord de mer.
En cette morne saison, nous avons pu également profiter des rares campings ouverts, juste pour nous, abritant leurs drôles de bungalows.
Nous avons aussi découvert le village de Nessebar, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, avec ses églises du XVe S aux frises repréentant des svatiskas, étranges symboles lunaires.
ou encore le monastère troglodyte de Baltchik 2150
Sozopol, Aheloy, Nessebar, Baltchik, autant de noms sur la carte qui veulent maintenant dire quelque chose pour nous.
Ce voyage est vraiment un moment privilégié dans notre vie et nous essayons d'en tirer profit au maximum mais nous pensons aussi souvent à vous, qui suivez notre aventure car nous ne vous oublions pas pour autant.
Prenez soin de vous et à bientôt
Le 08/03/2015
Sofia, le 8 mars 2015
Chers Hugo et Ana
Profitant de la connectivité wi-fi de la capitale bulgare, je suis à l'heure pour vous souhaiter à tous les deux un très bon anniversaire, après l'immanquable facebook.
Sachant que les voyages forment la jeunesse, je vous souhaite d'avoir l'occasion, rapidement ou dans 20 ans, de pouvoir vous aussi partir à la découverte de l'Europe et de ses richesses.
Et peut-être passerez-vous par ici, à la découverte de ce qu'on appelait à l'époque l'Europe de l'est.
Vous êtes trop jeunes pour l'avoir connu, mais encore aujourd'hui, les bâtiments officiels semblent encore résonner du pas des soldats. L'étoile rouge et la statue de Lénine ont été remisées au musée du socialisme, quelques rues plus loin, mais il reste ces immeubles imposants qui ont marqué cette période.
L’effet en est d'autant plus saisissant que la neige nous accompagne dans notre découverte de la ville, nous renvoyant encore plus nettement l'image que nous avions alors des pays de l'est.
Pour vous donner une idée de ce dont je parle, j'ai en tête deux références cinématographiques, qui , si elles ne sont pas tout à fait du même style, évoque bien cette Europe de l'est dont on nous parlait à l'époque : L'aveu et twist again à Moscou. Vous verrez que le deuxième est un petit peu plus rigolo que le premier.
Cette plongée dans la passé se retrouve aussi dans les musées que nous avons visités, notamment le museum d'histoire naturelle. Inauguré en 1889, il ne semblent pas avoir bougé depuis et je me demande bien ou ailleurs on peut encore admirer des rangées de minéraux libellés en latin ou des araignées conservées dans le formol !
Tout cela a en plus un côté assez décalé, quand on se retrouve au Mc do quelques mètres plus loin.
Comme vous vous en doutez, nos visites se sont plutôt faites dans les musées qu'à l'extérieur, compte tenu de la météo, mais nous avons également gouté au shopping, en achetant des vêtements dans un kilo-shop bulgare ! Plus rien ne nous effraie. Toute la famille s'est habillé pour 5€.
Enfin, si l'on veut être complet sur notre décalage bulgare, il faut que je vous dise un mot sur notre camping. Il s'agit en fait d'un morceau d'Amérique atterri là, avec vieilles motos et pochettes de disques d'Elvis! !
Nous y avons d'ailleurs trouvé notre taxi qui nous emmène tous les jours à Sofia et qui bien sûr, roule américain!
Voila, j'espère que ce petit récit vous aura donner l'envie de venir découvrir tout cela par vous même, je conserve précieusement les adresses dans un coin de ma tête en cas de besoin.
A bientôt les cousins.
Le 06/03/2015
Rila, le 5 mars 2015
Chers Didier, Isa, Simon, Margot, Jeanne et Marin
Nous vous envoyons un agréable bonjour de Bulgarie.
Nous venons de passer trois jours magnifiques. Après notre arrivée mouvementée à Melnik, nous avons trouvé le soleil dès le lendemain, jour de la fête nationale de la libération ici. Nous avons pu assister à la commémoration dans le village avec les enfants qui récitent des textes au pied de la statue du héros national et des rubans rouges et blancs accrochés aux arbres.
Nous avons ensuite déambuler dans le village (200 habitants) qui a gardé son cachet grâce à une règle d'urbanisme qui obligent à construire dans la tradition. La réglementation a parfois du bon.
melnik étant réputé pour son vin, nous en avons dégusté, acheté et avons visité le musée vinicole du village, dont une vieille photographie a attiré notre attention. 1471. L'import-export déjà à l'époque !
Après un déjeuner traditionnel bulgare, nous sommes allés visiter la demeure d'un riche propriétaire de l'époque, avec de magnifiques salons mais surtout une cave constituée de plus de 180 mètres de dédales et dans lesquels les cultivateurs venaient et viennent toujours ficher une pièce de monnaie dans la roche friable pour souhaiter de bonnes vendanges.
Le lendemain, la spiritualité nous a ouvert les bras sous la forme de deux monastères que nous avons découverts, celui de Rosen
et celui de Rila.
Principaux monastères du pays, ils ont tous deux été profondément rénovés au XXème siècle et offrent donc une qualité architecturale qui n'a d'égal que la quiétude des lieux, car ils sont toujours en activité, si vous me pardonnez le terme si peu à propos étant donné le calme qui règne dans ces lieux, seulement troublés par le passage de quelques moines de temps en temps.
J'aurais dû être plus attentifs aux cours de théologie à la JEC car je sèche parfois devant les questions des enfants me demandant par le menu les épisodes de la vie de Jesus qui s'étalent sur les superbes fresques présentes dans les églises et que l'on ne peut malheureusement pas photographier.
Nichés dans la montagnes, ces édifices ont ainsi permis à la culture religieuse bulgare de survivre à des siècles d'invasion et d'occupation. La contrepartie de cet isolement fait qu'ils se trouvent en altitude et la neige nous a ainsi retrouvé au petit matin, nous obligeant à attendre la déneigeuse pour redescendre dans la plaine, où la météo est à peine plus clémente.
Voila un court passage de ces huit mois d'errance à travers l'Europe et j'espère que nous aurons l'occasion de développer tout ça ensemble, autour d'un bon melnik et d'une grillade à Amplepuis à notre retour.
En attendant, portez-vous bien et la bise aux enfants.
Le 02/03/2015
Melnik, le 2 mars 2015
Chers Céline et Franck, Caroline et Margot
Voila déjà deux mois que nous sommes partis. A nous les paysages, à vous la neige planfoyarde.
Nous commençons notre remontée vers le nord mais nous espérons bien ne pas nous retrouver dans la blancheur immaculée.
Nous abordons maintenant le 7ème pays de notre périple : La Bulgarie.
C'est peu de dire que la transition avec la Grèce est impressionnante. Le décalage s'est fait sentir dès la frontière franchie : l'état des routes, les maisons délabrées, tout cela laisse une première image pas très reluisante. En plus, il faut payer 20 € de vignette pour rouler sur ces routes et nous avons du donner 2 € à un gars qui avait jeté un peu d'eau sur le pare-brise pour passer une raclette qui a finalement plus salie qu'elle n'a nettoyée !
Pour couronner le tout, nous avons parcouru près de 12 kilomètres en 1 heure et demie sur un chemin de terre à la recherche d'un hypothétique camping que nous ne trouverons jamais. Arrivés dans un village perdu au milieu du nulle part, un vieil homme est venu nous conseiller, poliment mais fermement, de faire demi-tour et de repartir d'où nous étions venus, le tout dans la langue natale de Sylvie Vartan !
Et c'était reparti pour de nouveau 1 heure et demie de trous et de bosses !
Nous avons finalement atteint Melnik, notre première halte, où nous avons passé la nuit sur le parking d'un hôtel, en pente mais enfin posés !
J'espère que les prochaines découvertes vont nous faire oublier ce premier a-priori mais ce sera pour une prochaine lettre.
Portez-vous tous bien.